Le blog du Spads

Raid du Golfe du Morbihan Ultramarin 88 km


J'ai participé vendredi 26 juin au Raid du Golfe 88 km pour la 2ème année.
Tout s'est super bien passé, je suis arrivé après 13h de course (2h de moins que l'an dernier) à 1h du matin.
C'était très chouette de passer la ligne main dans la main avec mini-spads en courant, malgré l'heure tardive !

Nous étions 873 partants, 663 classés à l'arrivée (25% d'abandon), je suis 413ème. :)

J'avais la chance d'avoir mon photographe perso sur tout le parcours (merci encore !), voici donc "mon" Raid du Golfe illustré en 43 photos (cliquez les vignettes pour afficher en grand) :



Compte rendu du trail d'Arradon (30 km)

C'était hier, dimanche 2 mars : les 30 km d'Arradon.
Je me suis inscrit à cette course dans le cadre de ma préparation pour des trails longs, avec en point de mire le Raid du Golfe fin juin (87 km), évidemment.

Pourquoi un 30 km à ce stade de la préparation ?
- Pour me tester et évaluer ma progression par rapport à un trail de 29 km fait fin novembre 2013.
- Pour essayer de déterminer l'allure à adopter sur ce genre de parcours (qui représente grosso-modo un tiers du Raid du Golfe, sur un terrain similaire).
- Pour tester mon alimentation et mon hydratation en autonomie complète (il y avait des ravitaillements mais je ne m'y suis pas arrêté, j'expliquerai pourquoi plus loin).

Le résumé de la sortie sur Endomondo :

Cette course s'est finalement déroulée en deux temps : j'ai parcouru les 15 premiers kilomètres à un rythme très convenable pour moi (autour de 5'30/km) bien calé dans un petit groupe de coureurs réguliers. Voyant cela j'ai volontairement ralenti l'allure pour la deuxième partie (plutôt vers 6'/km ou même un peu moins rapide) sachant qu'on allait devoir passer par quelques belles côtes, qu'il fallait donc en garder sous le pied, mon objectif étant avant tout de couvrir cette distance sans encombre.
En effet, passé le 18ème kilomètre (jusque là on a eu essentiellement des chemins et du sentier côtier) on a eu droit à de la forêt, et surtout à une dizaine de kilomètres de route avec "d'interminables" montées à avaler.

C'est justement ces 15 derniers kilomètres qui ont été les plus intéressants et instructifs en terme de gestion de course. J'ai fait le choix de me caler sur une allure confortable, en misant sur la régularité afin d'essayer de la conserver quel que soit le terrain et le dénivelé.
Cette approche a été payante et m'a permis (même si c'est anecdotique) de revenir sur des coureurs partis plus vite ou m'ayant dépassé plus tôt. Ainsi j'ai l'exemple d'un gars qui m'a dépassé 3 fois en descente (il accélérait et gardait son élan en début de montée, mais finissait la côte en marchant car il s'était cramé) et que je rattrapais à chaque fois avant le haut, en gardant mon petit rythme. Au final je suis arrivé 10 minutes avant lui, je pense qu'il s'est usé avec ces changements de rythme successifs...
Je pense donc qu'en trail assez long, quand on ne cherche pas à réaliser un chrono mais qu'on veut juste boucler la distance dans de bonnes conditions, la régularité est la clé ! Ici j'ai finalement bouclé les 30 kilomètres en 3h02, ce qui me va très bien ! :P

Les ravitaillements : pourquoi je ne m'y suis pas arrêté.
Je voulais couvrir cette distance en autonomie complète d'une part pour préparer le Trail des 3 chapelles (43 km) qui a lieu dans 3 semaines et sur lequel il n'y aura que des ravitaillements liquide, pas de solide, et d'autre part pour me tester en vue du Raid du Golfe sur lequel les ravitaillements seront espacés d'environ 20 kilomètres.
J'avais donc sur moi tout ce qu'il fallait : 2 bidons de 500 ml de boisson énergétique "maison" (une bonne gorgée toutes les 15 minutes environ), des gels "antioxydants" Overstims et "longue distance" Isostar (un par heure, en alternance), et des abricots secs (1-2 entre les gels).
Les recettes de boissons viennent de ce site, les gels "antioxydants" Overstims sont très bien, je vais terminer mon stock de gels "longue distance" Isostar et les remplacer plus tard par des "energix" Overstims, et enfin les abricots secs viennent de ma biocoop locale... ;)

Conclusion et notes pour plus tard :
- Je suis assez content du déroulement de cette sortie. Il y a bien sûr eu des passages difficiles (30 km ce n'est quand même pas anodin) mais rien de bien méchant finalement. De plus, les jambes sont un peu raides au lendemain, mais rien qui ne m'empêchera de continuer ma préparation cette semaine).
- J'ai eu une approche assez systématique de mon rythme d'hydratation et d'alimentation et j'en suis satisfait : au moins cela permet de ne pas zapper cet aspect (quand on s'en rend compte il est trop tard), et cela "balise" le temps de manière intéressante (3h c'est quand même assez long).
- Définitivement, c'est sur la régularité que je dois me baser lors d'épreuves longues comme celle-ci, en adoptant un rythme confortable et relativement économe.

On en reparle dans 3 semaines après le Trail des 3 chapelles de Bain sur Oust (43 km, donné pour 900m D+), qui sera abordé en mode "rando-course", lors duquel il faudra que je sois hyper vigilant dès le départ pour partir à mon rythme et ne pas me laisser embarquer par le peloton... ;)

Compte rendu du trail de Plouhinec (22 km)

Hier j'ai été trainer mes chaussures sur la côte, tout près de Lorient, à Plouhinec.
Un trail dont on m'avait dit beaucoup de bien y était organisé, et je me suis décidé pour la version 22 km.

Plusieurs raisons m'ont poussées à y venir : en grande partie sur des chemins côtiers, c'est un bon test dans l'optique de la préparation pour le Raid du Golfe. De plus la distance commence à être intéressante pour moi en terme de gestion de course (n'étant pas un cador je mets plus de 2h pour un tel kilométrage). Enfin c'est l'occasion de découvrir un coin que je ne connais pas bien, de nouveaux circuits, et de continuer à m'habituer à courir en peloton tout en restant à mon allure.

Le résumé du trail sur Endomondo :

Le départ de la course est prévu à 9h30, j'arrive sur place vers 8h45. Garé juste à côté du départ, j'ai le temps d'aller récupérer le dossard tranquillement (surtout que finalement le départ sera donné à 9h45 pour cause de mer encore un peu haute sur certaines parties de plage où on doit passer au début du parcours).
Les organisateurs ont installé un (petit) barnum dans l'axe de l'arche de départ, ce fut une bonne chose car 2-3 belles averses orageuses sont venues nous rafraichir avant l'heure H.

Je prends donc le départ à l'heure dite, au milieu de plus de 400 coureurs. Le chemin sur les 2 premiers kilomètres n'est pas très large et ça se bouscule un peu au milieu du paquet, entre ceux qui sont derrière et qui veulent manifestement dépasser rapidement, ceux qui veulent à tout prix éviter les premières flaques de boue (à mon avis ils devront changer rapidement d'avis) et ceux qui (comme moi) essayent de garder une allure régulière.
Finalement ça se fluidifie assez vite et au 3ème kilomètre je suis à bonne allure dans un gros groupe de coureurs, tout en faisant attention de ne pas m'emballer.

Dès le 4ème kilomètre on change de terrain : place au sentier côtier le long de la rivière Etel, étroit, qui oblige à ne courir qu'à un de front. Tout le monde est donc en file indienne, dépasser un coureur est quasiment impossible. J'en profite pour profiter pleinement du paysage magnifique, tout en ne suivant pas mon prédécesseur de trop près et en surveillant où je pose les pieds car racines, trous et cailloux sont nombreux sur ce sentier.

Un premier gros ralentissement a lieu au kilomètre 5 : on doit descendre sur la plage par un petit escalier dans lequel on ne peut courir donc forcément ça bouchonne.
On continue ensuite d'alterner entre sentier côtier et plage ou rochers, à un rythme confortable entre 5'40 et 6'/km. Le premier ravitaillement arrive après 7 km : ayant tout ce qu'il faut sur moi je ne m'y arrête pas, contrairement à la majorité de ceux qui composent le groupe dans lequel je suis, ce qui me permet de retrouver des sentiers moins "encombrés" (t'as vu la ruse de sioux ! ;) ) et de continuer ma route tranquillement.
Je continue ainsi sur le même rythme, remontant plusieurs coureurs (partis peut être un peu trop vite je suppose) jusqu'au 13ème kilomètre.

Passé ce point, on change de décor : on n'est plus dans l'embouchure de la rivière mais face au large, et on attaque une portion d'environ 5 km sur la plage. Je m'étais préparé à une certaine difficulté : je savais qu'on aurait le vent assez fort de face et je connais ces plages pour leur sable très meuble, même mouillé. Autant vous dire que je n'ai pas été déçu...
Le rythme a bien diminué sur tout ce secteur, avançant au tout petit trot face au vent, essayant d'avoir des appuis au sol les plus légers possible, cherchant les parties de plage moins molles, n'hésitant pas à marcher quand on s'enfonçait vraiment trop pour ne pas dépenser bêtement de l'énergie. Je discute avec quelques camarades de "galère", histoire de passer le temps (ces 5 km de plage toute droite on vraiment parus longs !).
Belle image à un moment, quand voyant devant moi des coureurs presque à perte de vue sur la plage, je me suis rendu compte qu'il y en avait tout autant derrière ! Cela m'a donné du baume au coeur, je vous l'avoue... :lol:
Le deuxième ravitaillement était au milieu de la plage, en plein vent : j'ai adopté la même technique qu'au précédent... ;)

Après le 18ème kilomètre on a retrouvé des chemins assez larges jusqu'à l'arrivée, très gras et boueux par endroits, mais suite à la plage même ces derniers passaient bien !

Je suis ainsi arrivé au terme des 22 km en 2h22 (oui, ça fait beaucoup de 2...), plutôt frais, content de moi et des sensations pendant cette matinée.


Chemins gras, qu'ils disaient...

Conclusion et notes pour plus tard :
- 20 kilomètres en autonomie complète, quand je reste à mon rythme et dans ma zone de confort, ça passe sans problème. Ça tombe bien, c'est la distance maximum entre deux ravitaillements sur le Raid du Golfe... ;)
- En paquet sur tout petit sentier, penser à ne pas suivre de trop près le coureur précédent pour bien voir où on met les pieds.
- Même si il y a une erreur de fléchage à un moment (c'est arrivé hier), ça ne sert à rien de s'énerver et de gueuler sur les organisateurs comme certains l'ont fait : d'abord l'erreur est humaine, et ensuite on perd beaucoup en sérénité pour la suite de la course. Ceux là même qui se sont énervés ont voulu cravacher comme des malades pour soit disant rattraper le temps perdu, sauf qu'ils se sont cramés et que je les ai retrouvé (et dépassés) sur la portion de plage peu après...
- Je crois vraiment sentir que la préparation porte ses fruits : je n'ai pas du tout eu mal aux jambes après ces 22 km, alors que j'ai gardé un rythme très correct pour moi sur les parties "normales" (hors plage, donc) situé entre 5'40 et 6'/km, sans avoir l'impression de particulièrement forcer.

Prochaine "grosse" étape : le trail d'Arradon (30 km) dans le Golfe du Morbihan dans 2 semaines...
Stay tuned ! :P

Malestroit, ville d'eau ?

Ok, le calembour est facile... :roll:

Une toute petite série réalisée hier à Malestroit (dont il parait que les télés ont beaucoup parlé pendant les crues - je sais pas, j'ai pas la télé).
Pour ce qui est de la technique : photos prises avec mon téléphone (Galaxy S3) et retouchées directement avec l'application Photo Editor.



Guillac et les bords de l'Oust

Quelques images prises pendant une balade avec les minis.
Photos prises et retouchées directement sur le Galaxy S3.