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lundi 27 avril 2015
Des pluies torrentielles et des vents violents ont fait au moins 44 morts et 200 blessés depuis dimanche soir dans le nord du Pakistan, selon un nouveau bilan annoncé lundi matin par les autorités.

La tempête, qualifiée de "mini-cyclone" par un responsable des services météorologiques pakistanais, a frappé dimanche soir le secteur de Peshawar, grande ville du nord-ouest du pays près de la frontière afghane, où des toits de masures se sont effondrés et des routes ont été coupées par des arbres déracinés.

"Au moins 44 personnes ont perdu la vie et 202 autres ont été blessées. Les vents violents et les pluies torrentielles ont sévèrement endommagé les vergers et les champs de blés", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Information du Khyber Pakhtunkhwa, province dont Peshawar est la capitale. 

Chutes de grêlons

Des pylônes électriques se sont aussi effondrés, ont indiqué les autorités qui tentaient lundi de rétablir le courant à Peshawar et dans les districts voisins de Nowshera et Charsadda. 

Lundi matin, des fortes pluies se sont aussi abattues sur la province voisine du Pendjab, la plus peuplée du Pakistan, avec des chutes abruptes de grêlons dans la région de la capitale nationale Islamabad. 

L'an dernier, plus de 200 personnes avaient perdu la vie au Pakistan dans les pluies torrentielles de la mousson, qui sévissent normalement en août et septembre. En 2010, les flots de la mousson avaient affecté 20 millions de personnes, soit environ 10% de la population de ce pays de près de 200 millions d'habitants.

Source © Belga

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Le bilan continue de s'alourdir au Népal, touché samedi dernier par un énorme séisme. Ce lundi matin, Rameshwor Dangal, chef du service de gestion des catastrophes au ministère de l'Intérieur, a ainsi annoncé un nouveau décompte : 3218 morts mais le chiffre ne cesse d'augmenter depuis la catastrophe. Surtout, les ruines sont telles qu'il est difficile de faire un bilan définitif des victimes.

Surtout, les répliques ont été très nombreuses : plus de 90 dont certaines dépassaient l'amplitude 6 sur l'échelle de Richter, ce qui reste très violent et peut détruire les bâtiments déjà fragilisés. 

Les aides humanitaires commencent à converger dans le pays.

De son côté, le gouvernement français continue de chercher ses ressortissants. On compte environ 2000 Français dans ce pays et 669 manquent toujours à l'appel. Le Quai d'Orsay a , pour l'instant, décompté 6 Français blessés.





Jeudi, une pollution fluviale a été constatée, probablement déjà antérieure de quelques jours si l’on s’en réfère à l’odeur dégagée par les crustacés empoisonnés. La zone géographique concernée, s’étend vers Fillinges jusqu’à 3-4 kilomètres en amont du confluent avec la Menoge et suit le courant en s’épuisant en aval dans la Basse-Menoge.

Ce confluent est tout à fait repérable, juste sous le pont du centre de Bonne, avenue du Faucigny. Les espèces concernées sont essentiellement les écrevisses, les gammares (petites crevettes d’eau douce), les trichoptères (ou porte-bois).

Selon Julien Blanc, propriétaire au pont de Fillinges du commerce “Le Rond dans l’Eau”, spécialisé dans la pêche, le matériel, les conseils aux passionnés, le produit responsable serait un produit « lourd » car c’est la faune aquatique du fond de rivière qui est décimée. Les poissons, plus proches de la surface semblent partiellement épargnés.

Leur consommation est néanmoins déconseillée car dans la nature, les plus gros se nourrissent des plus petits. Julien Blanc évoque l’ombre commun, locataire de la Basse-Menoge, actuellement en période de frai. Dans les cours d’eau, la présence de ce poisson atteste de la qualité du milieu et a contrario, la pollution est très vite mal supportée.

Une enquête est en cours menée par l’Onema (police de l’eau) afin de déterminer l’origine précise de la pollution et les responsabilités éventuelles.

Source © Pierre VICARD / le dauphine


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L'association Les Eco Maires, qui fédère 2.000 collectivités, s'est dite "inquiète" des conséquences de l'interdiction de l'usage de produits phytosanitaires au 1er janvier 2017 pour les espaces verts et les voiries, prévue par le projet de loi sur la transition énergétique. 

Si Guy Geoffroy, président des Eco Maires se félicite de l'encadrement "nécessaire" des pesticides pris pour "les personnes publiques" au regard des "risques pour la santé", les élus de l'association "ne sont pas prêts à répondre aux exigences de cette interdiction", alerte-t-il dans un communiqué.

"L'adaptation à l'extension du champ d'application de la loi Labbé [de février 2014, ndlr] à la voirie, ainsi que la célérité de son application nécessitent des budgets d'investissement à la fois en matériel et en formation que n'auront pas le temps de faire les communes en moins d'un an !", prévient l'association.

Les maires de communes de moins de 1.000 habitants sont 57% à penser que le zéro pesticides engendrera "des dépenses que la commune ne pourra supporter", selon un sondage que les Eco Maires et Harris viennent de réaliser.

L'association en appelle au ministère de l'Ecologie "pour que l'équipement des plus petites communes en matériel performant puisse se faire au travers d'appels à projet du ministère". Elle demande au gouvernement des aides et des incitations qu'elle juge "nécessaires" afin "qu'en 2020 toutes les communes de France, quelle que soit leur taille, aient pu réellement mettre en place les dispositions nouvelles d'interdiction de recours aux produits phytosanitaires".

Source © Rachida Boughriet / Actu-Environnement
Le Salvador a tourné le dos aux grandes multinationales semencières et aux phytosanitaires pour favoriser la culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité.

En septembre 2013, le Salvador votait l’interdiction de 53 produits phytosanitaires à usage agricole. Parmi eux, ce grand pays producteur de café, coton, maïs et canne à sucre retirait du marché le Roundup (glyphosate), désherbant vedette de Monsanto, récemment classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pour protéger le patrimoine semencier salvadorien et assurer la production agricole, le gouvernement de l’ancien président Mauricio Funes lançait en 2011 le Plan pour l’agriculture familiale (FAP). À destination de quelque 400 000 familles d’exploitants, ce plan visait à revaloriser les semences locales et émanciper les petits producteurs des industriels des biotechnologies et de leurs OGM.

En crise, le système agricole était majoritairement dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et consort. Avant la mise en œuvre du FAP, 75 % du maïs et 85 % des haricots étaient importés selon le site d’information The Seattle Globalist. Et les plantes cultivées sur le territoire étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et à leurs particularités, forçant le recours aux intrants chimiques. Réaffirmant sa souveraineté alimentaire, le gouvernement a donc décidé de rompre avec les industries semencières internationales pour favoriser les graines locales.

L’État a alors investi plus de 18 millions de dollars afin de livrer 400 000 exploitants en maïs H-29, développé par le Centre national de la technologie agricole et forestière (CENTA). Le maïs présente l’avantage d’être une variété locale, mieux adaptée aux terres salvadoriennes et plus résistantes à la sécheresse.

Selon le site Natural Society, l’agriculture du Salvador serait en pleine expansion. Le pays aurait connu des récoltes records depuis qu’il a banni certains phytosanitaires.

Si le Salvador s’est détourné des grands groupes internationaux spécialisés dans les biotechnologies, des questions demeurent quant à la pérennité du Plan agricole du pays. Car le maïs H-29, bien que produit localement, est une variété hybride. Il a beau être mieux adapté au territoire du Salvador et nécessiter l’usage de moins d’intrant, il n’en est pas moins stérile.


Source © mondialisation.ca
Le caoutchouc naturel menace-t-il les forêts du sud-est asiatique? 

Poussée par le prix élevé du pétrole, la culture de l’Hevea brasiliensis, dont 70% est utilisé pour la fabrication de pneus, pourrait bien s’envoler ces prochaines années, avec les mêmes effets sur la biodiversité, révèle une étude publiée dans les Conservation Letters.

Comme avec l’huile de palme, les premières victimes de cette monoculture sont les forêts primaires du sud-est asiatique, abritant de nombreuses espèces menacées. Parmi les zones les plus touchées, l’Indonésie, la Malaisie, le Laos, le Cambodge, le Vietnam, le sud-ouest de la Chine et les Philippines.

De 5,5 millions d’hectares en 1983 dans le monde, la culture de l’hévéa s’étendait sur 9,9 millions en 2012. Soit 57% de la surface consacrée à l’huile de palme, mais jusqu’à 71% en Asie du sud-est. Et le rythme s’accélère: dans les années 2000, ce sont 219.000 hectares qui ont été plantés d’hévéas chaque année, contre 108.000 hectares par an lors des deux décennies précédentes.

Or la demande de caoutchouc naturel, très forte dans les pays asiatiques en pleine croissance, ne devrait pas faiblir. Actuellement, elle connaît même une hausse annuelle de 3,5%, voire de 5,3% rien que pour les pneus.
Jusqu’à 86% de plus en 2024

Eleanor Warren-Thomas, de l’université d’East Anglia à Norwich (Royaume-Uni), et ses collègues ont fait leurs calculs: d’ici à 2024, ce sont 4,3 à 8,5 millions d’hectares de plus qui pourraient être plantés d’hévéas, du même ordre que pour l’huile de palme. Par rapport à 2012, la hausse de terres cultivées avec de l’hévéa pourrait donc s’élever jusqu’à 86%.

«De nombreuses aires protégées ont déjà été converties en plantations à caoutchouc. Par exemple, plus de 70% des 75.000 hectares de la réserve naturelle Snoul, au Cambodge, ont été converties entre 2009 et 2013», notent les chercheurs. Et ce malgré la présence de nombreuses espèces menacées, dont le cerf d’Eld, le banteng (un bœuf sauvage) et divers singes et carnivores.

Une fois la forêt convertie en plantations d’hévéas, «les macaques et les gibbons en disparaissent complètement, et nos travaux montrent que le nombre d’oiseaux, de chauves-souris et de scarabées décline jusqu’à 75%», ajoutent-ils. Sans oublier les effets désastreux sur les cours d’eau, qui se retrouvent soudain gorgés de fertilisants et de pesticides.

Contrairement à l’huile de palme, le public semble encore très peu au fait des ravages de l’hévéa sur les forêts tropicales. 

«Au minimum, les entreprises qui convertissent, en toute légalité, des forêts protégées en plantations d’hévéas devraient faire l’objet de restrictions d’accès au marché, avec une certification d’exploitation durable», juge l’équipe. Dénommé Sustainable Natural Rubber Initiative (SNR-i), un projet international a été lancé dans ce sens en janvier.

Source © journal de l'environnnement


dimanche 26 avril 2015
Selon Météo France, des orages devaient éclater de l'Ariège au Limousin, accompagnés de chutes de grêle et de fortes pluies. 

Météo France a placé dimanche après-midi sept départements en vigilance orange dans le Sud-Ouest et ce jusqu'à lundi 7 heures. La Haute-Garonne et l'Ariège le sont en raison d'orages. L'Aveyron, la Corrèze, le Lot, le Tarn et le Tarn-et-Garonne sont en alerte en raison d'orages mais aussi de risque d'inondations.


Selon l'institut de météorologie, des orages devaient éclater de l'Ariège au Limousin, accompagnés de chutes de grêle et de fortes pluies, susceptibles de «provoquer localement des dégâts importants» avec ponctuellement jusqu'à 100 millimètres d'eau. Des rafales de vent pourraient atteindre les 70 km/h. 

«Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires», précise Météo-France.

Source © Le Parisien



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La terre a de nouveau tremblé au Népal ce dimanche 26 avril, annonce The Hindustan Times. La réplique de magnitude 6,7 a duré quelques quelques secondes et a été ressentie jusqu'à New Dehli et dans l'est de l'Inde. 

Le bilan, toujours provisoire, s'élève à près de 2000 morts. Des milliers de personnes sont sans abri au Népal.

Samedi, un puissant séisme d'une magnitude de 7,9 a  frappé le nord de l'Inde, “avec des secousses qui ont été ressenties jusqu'à New Dehli “, rapportait le site indien Livemint.

La secousse a également été ressentie dans l’Everest où elle a provoqué une avalanche meurtrière, anéantissant le camp de base de l'Everest, sur son versant népalais, qui sert à la logistique des expéditions, rapporte le quotidien britannique The Telegraph.

«Nous ne disposons pas encore des détails, mais la mort de dix personnes a été rapportée jusqu'à présent, dont (celle) d'alpinisters étrangers», a déclaré à l'AFP Gyanendra Kumar Shrestha du ministère népalais du Tourisme.

Plusieurs alpinistes, cités par The Times of India, ont raconté avoir fui précipitamment pour échapper à l’avalanche. D’après Alex Gavan, un photographe et alpiniste roumain, de nombreux amateurs étaient en train de tenter l'ascension quand l’avalanche s’est produite.

En ce début de saison, environ 800 alpinistes se trouvaient disséminés en divers endroits de l'Everest, d'après les estimations du président de l'Association d'alpinisme du Népal, Ang Tshering Sherpa. Nombre d'entre eux tentaient de nouveau leur chance après avoir été privés d'ascension l'année dernière : la saison d'alpinisme avait été annulée après la disparition de 16 sherpas tués dans ce qui était jusqu'alors l'accident le plus meurtrier jamais survenu sur le sommet le plus haut du monde (8 848 m).

Ce séisme est le plus fort qui se soit produit dans la région depuis 80 ans, explique The Indian Express, rappelant que la région frontalière entre le Bihar en Inde et le Népal avait été touchée en 1934 par un séisme de magnitude 8,3. Le site américain de veille géologique US Geological Survey publie une carte détaillée de l'épicentre du séisme du 25 avril.








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Une épaisse fumée blanche s'échappe toujours du volcan Calbuco dans le sud du Chili, son nuage de cendres touchant les pays voisins dont l'Argentine, qui a vu son trafic aérien perturbé.

A Puerto Varas, ville de 38.000 habitants distante de 40 kilomètres, les habitants se rassemblaient dans la rue pour observer, avec inquiétude, le phénomène.

L'alerte rouge restait en vigueur, la zone étant désertée après l'évacuation de plus de 4.000 habitants dans un rayon de 21 kilomètres autour du volcan.

Selon le dernier rapport du Bureau national des urgences (Onemi), environ 300 agriculteurs sont affectés par l'éruption. Quelque 4.000 ovins et bovins, ainsi que 350 animaux de moindre dimension, sont encore présents dans les secteurs fortement touchés par les cendres. Les autorités prévoient de retirer ces animaux samedi.

A La Ensenada, bourgade proche du volcan presque entièrement évacuée de ses 1.500 habitants, les membres des équipes de secours, masque sur le visage, tentaient avec des engins de dégager les fines particules grisâtres tombées sur les routes et les maisons.Dans la ville-fantôme, certains riverains, bravant l'interdiction, se hissaient sur les toits, pelle à la main, pour déblayer ce tapis de poussière, avec en toile de fond de ce paysage quasi-lunaire le cratère culminant à 2.003 mètres d'altitude.

"Autour de ma maison, il y a un mètre de cendres", constatait Jaime Fuenzalida, un habitant.

A 100 kilomètres de là, côté argentin, la ville touristique de San Carlos de Bariloche a vu elle aussi retomber cette pluie de cendres, ce qui a poussé les autorités à distribuer masques et collyres et à demander aux habitants de rester chez eux. Le nuage de particules recouvre "toute la zone centrale du pays, dont Buenos Aires", mais reste en altitude, a précisé le Service météorologique argentin.

En atteignant la capitale, les cendres ont obligé à annuler les liaisons avec l'Europe et les Etats-Unis assurées par American Airlines, United Airlines, Delta et Air France, selon l'aéroport. Celui de Santiago fonctionnait normalement.

Le nuage est parvenu en Uruguay, repéré à 6.000 mètres d'altitude, mais sans affecter la visibilité ni les vols.

Le Chili compte environ 90 volcans actifs. Le Calbuco, dont la précédente éruption remonte à 1961, est considéré comme l'un des plus dangereux.

"Il n'était pas du tout endormi ! Il était actif et vivant" avec des émissions régulières de gaz et de fumerolles, a précisé à l'AFP Florent Brenguier, sismologue de l'université de Grenoble (France), prédisant que l'épisode éruptif pourrait durer "plusieurs jours ou semaines".

Il s'agit de la deuxième éruption en quelques semaines au Chili, après celle en mars du volcan Villarrica (sud), qui avait entraîné l'évacuation de 3.600 personnes.

AFP





Vingt-neuf ans après sa survenue, les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sont toujours mesurables. Sur place bien sûr où les territoires contaminés sont immenses, mais aussi en France où une récente étude indépendante montre qu’en Alsace, dans l’est, les sols recèlent encore des éléments radioactifs issus de l’explosion du 26 avril 1986.

Pour l’association française Les Enfants de Tchernobyl, la catastrophe survenue il y a près de trois décennies est loin d’être terminée. Pour le démontrer, elle a commandé à la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) une étude pour faire établir un état des lieux de la pollution radioactive. 

Effets controversés

L’association Les Enfants de Tchernobyl est basée en Alsace, une zone de l’extrême est de la France qui a été une des plus touchées en avril 1986 par le nuage radioactif venu d’Ukraine, avec la Corse, les Alpes de Haute-Provence et le Jura.  

Un phénomène qui à l’époque a été non seulement minimisé, mais nié par les autorités comme le montre ce communiqué diffusé le 6 mai 1986 par le ministère de l’Agriculture : « Le territoire français, en raison de son éloignement a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème de santé publique ».

Depuis, plusieurs travaux ont étudié la question et, récemment, une étude épidémiologique indépendante incluant 4 500 dossiers médicaux a démontré que le passage du panache de Tchernobyl en Corse a provoqué une augmentation de thyroïdites et de cancers de la thyroïde. Plusieurs centaines de malades de la thyroïde ont d’ailleurs engagé des poursuites en France, mais le lien de cause à effet entre leur maladie et la radioactivité provenant de Tchernobyl reste encore aujourd’hui très controversé.  

Il faudra encore du temps…

Loin de se contenter des affirmations officielles, la Criirad notamment, créée par un groupe de scientifiques et de citoyens, mène de son côté des enquêtes. Dès la fin de 1986, la Criirad dispose d’un laboratoire et dès lors elle effectue et analyse de multiples prélèvements qui permettent d’évaluer le degré réel de contamination des régions orientales françaises.

La dernière campagne réalisée en 2014, dans six communes alsaciennes permet « d’observer globalement une diminution de la contamination » par rapport aux résultats obtenus par la Criirad en 1990-91 et 1998 sur les mêmes sols en milieu ouvert non cultivé. « Toutefois, la diminution de l’activité semble à présent dominée par la décroissance radioactive du césium 137 alors qu’elle avait été beaucoup plus rapide dans les années 1990 en raison du transfert progressif à la flore, à la faune et aux nappes phréatiques et enfin, à la population », détaille le rapport.

« Le césium 137 restera donc présent encore longtemps dans le sol alsacien », avertit la Criirad. Même si environ la moitié du césium 137 en provenance du réacteur numéro 4 de Tchernobyl a disparu du sol alsacien, il faudra encore trois siècles pour que l’activité radioactive initialement déposée soit divisée par mille, estime  la Criirad. « Bien que la situation de la France n’ait rien de comparable avec celle des pays les plus touchés, il faudra encore du temps avant de pouvoir refermer le dossier de la contamination », ajoute le rapport.

Pourtant, plus le temps passe, moins les responsables locaux semblent manifester de l’intérêt pour les études de ce type. C’est un point que regrette la Criirad qui souligne qu’en 1987-88, quelque 66 communes avaient accepté des prélèvements sur leurs sols : en 1988, elles n’étaient plus que 28, un nombre qui s’est réduit comme peau de chagrin en 2014 avec seulement 6 volontaires. 

Le Conseil régional et les deux Conseils généraux concernés n’ont pas fait preuve de plus d’enthousiasme puisqu’ils se sont abstenus de soutenir financièrement la dernière étude.

Source © RFI


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Des milliers d'étoiles de mer se sont échouées sur une plage du comté de Cumbria en Angleterre après une période de marées exceptionnelles. 

C'est le Photographe Gary McKeating qui en a fait la découverte lundi soir alors qu'il souhaitait réaliser des photos de coucher de soleil sur la plage d'Harrington . Il estime qu'environ  2000 étoiles de mer sont mortes dans cette nouvelle hécatombe. 

Le Dr Emily Baxter, agent de conservation marine pour la Cumbria Wildlife Trust, estime que les forts vents et les marées exceptionnelles en sont probablement la cause.

"elles se sont échouées sur un banc de sable juste en face de la jetée, il y avait une  très grandes marées lundi, probablement la plus grande de cette année, et les forts courants les ont probablement rejeté à terre"

Un porte-parole du Lake District Coast Aquarium de Maryport qui se veut rassurant, affirme que cela ce produit environ deux à trois fois par an dans la région. 

"Ce n'est pas aussi inhabituel que vous pourriez le penser, ces hécatombes sont fréquentes lors de grandes tempêtes." 

Pourtant de nombreux riverains restent perplexes, eux n'ont jamais entendu parlé de ce genre de phénomène dans le passé.

© Nature Alerte


Six wagons-citernes en queue d'un train roulant de Bâle à Lausanne-triage ont déraillé samedi à 02h54 entre Eclépens et Cossonay (VD). L'un d'entre eux a vu s'écouler la quasi totalité de son contenu. Près de 25 tonnes d'acide sulfurique à 98% se sont ainsi déversées dans la nature.

"A aucun moment, il n'y a eu de risque pour la population", a tenu à rassurer Sylvain Rodriguez, de la Direction générale vaudoise de l'environnement lors d'un point-presse à Daillens. "Concernant le déversement dans les eaux, les informations se veulent jusque-là plutôt rassurantes."

Trois autres des six wagons contenaient des substances chimiques, mais aucune fuite importante n'est pour l'heure constatée. L'un transportait 57 tonnes de soude caustique, un autre 52 tonnes d'acide chlorhydrique et le troisième 23 tonnes de méthylènedianiline. 

Des pompiers spécialisés et plusieurs autres services d'intervention étaient sur place. Il n'y a pas eu de blessés.

Zone évacuée

Le convoi est sorti des rails à proximité du centre de tri de la Poste à Daillens. Cinq wagons se sont renversés sur le flanc et un sixième est resté debout, a indiqué à l'ats Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. La cause de ce déraillement n'a pas encore pu être établie. 

La zone industrielle a été évacuée, en revanche aucune alerte n'a été lancée pour les villages des alentours, assez éloignés. L'accident a fait de gros dégâts à l'infrastructure et la ligne restera fermée durant plusieurs jours, selon les CFF. Le trafic ferroviaire était très perturbé samedi matin en Suisse romande.

Bus de remplacement

Les TGV au départ de Lausanne ont été détournés par Genève. Les voyageurs se rendant à Neuchâtel ou au-delà étaient priés de passer par Berne. Quant au trafic régionale, des bus de remplacement ont été mis en place depuis Penthalaz en direction de Vallorbe et d'Yverdon-les-Bains (VD).


Source © ATS


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Jeudi en fin d'après-midi, un camion semi-remorque venu de Lithuanie et transportant des bobines de fer à Saint Rome de Tarn, a encore une fois suivi les indications de son GPS.

Et ce qui devait arriver, arriva...Il a emprunté la route départementale de Moulibez en direction de Saint-Hippolyte en longeant la Muse. 

Après avoir accroché un premier parapet, il s'est renversé en contrebas de la route au-dessus du lieu-dit du Cambon, et la remorque a terminé sa course en s'échouant dans le ravin. Si le chauffeur est indemne, le véhicule a vidé sa cargaison mais plus grave encore a déversé ses réservoirs de carburant percés dans le ruisseau et la rivière Muse toute proche. 

La pollution n'a pu être évitée. Les pompiers ont  mis en place des boudins sur le ruisseau. 

Tous les services, rapidement dépêchés sur les lieux, gendarmerie, police de l'eau (ONEMA), Direction Départementale des Routes, ont certes sécurisé les lieux mais n'ont pu, qu'impuissants, constater l'étendue des dégâts. 

Ce n'est que ce vendredi matin qu'une grue de l'entreprise de Miquel levage devrait tenter de dégager  camion et remorque  de cette fâcheuse posture… pendant que la nappe d'hydrocarbure poursuivra inexorablement sa course vers la confluence avec le Tarn.
samedi 25 avril 2015
Un puissant séisme de magnitude 7,9 a ébranlé samedi le Népal, selon l'Institut américain de géophysique (USGS), et de fortes secousses ont été ressenties dans ce pays himalayen et dans certaines régions de l'Inde.

Le tremblement de terre s'est produit à 77 kilomètres au nord-ouest de Katmandou, où des murs se sont effondrés et des familles se sont ruées à l'extérieur des habitations, selon les médias.

La tour historique de Dharhara de neuf étages s'est d'ailleurs effondrée et des corps ont été retrouvés sur les lieux de la catastrophe, selon des témoins et des images de la télévision locale.  Haut d'une cinquantaine de mètres, le monument construit au XIXe siècle est ouvert aux visiteurs depuis dix ans. Une dizaine de corps ont été extraits des décombres, témoigne un photographe de l'AFP. Et, selon les médias locaux, une cinquantaine personnes se trouvaient à l'intérieur au moment du séisme.

Selon les médias locaux, les secousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes, et ont été ressenties en Inde voisine, jusqu'à la capitale, New Delhi.

D'après un premier bilan, au moins 114 personnes sont mortes. 

«À Katmandou, la mort de 71 personnes a été jusqu'à présent confirmée», a déclaré à l'AFP le ministère de l'Intérieur. Quarante-trois autres décès ont été enregistrés dans la localité voisine de Bhaktapur. Le principal hôpital civil de Katmandou a pour sa part dénombré 36 morts et de très nombreux blessés. La chaîne de télévision locale Kantipur TV a montré les images d'au moins 21 corps alignés sur le sol.

«Tout le monde est dans la rue, les gens se précipitent à l'hôpital», témoigne un journaliste de Reuters en poste à Katmandou , décrivant des blessés aux membres fracturés. «Autour de moi, les murs des maisons se sont effondrés dans la rue. Toutes les familles sont dehors dans la cour, blotties les unes contre les autres, les secousses continuent», rapporte pour sa part un journaliste de l'AFP à Katmandou.

Ajout 13 h 00

Le bilan du puissant séisme de magnitude 7,9 qui a ravagé samedi de larges régions du Népal est passé à 449 morts, a annoncé un porte-parole de la police.
"Des décès ont été enregistrés dans toutes les régions sauf dans l'extrême-ouest. Tous nos effectifs ont été déployés afin de secourir et d'aider ceux qui en ont besoin", a-t-il ajouté.
Katmandou - © 2015 AFP







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La petite bête apparaît en général au mois d'avril, et très vite elle décime les épicéas par dizaines. Une campagne d'information et de dépistage vient d'être lancée en direction des promeneurs et des propriétaires.

La situation est prise au sérieux : pour la première fois, les Direction Départementale des Territoires des deux Savoies et le Pôle Excellence Bois s'associent pour lancer une grande campagne d'information sur le scolyte.

Un scolyte, qu'est-ce que c'est ?

Le scolyte est petit un insecte de l'ordre des coléoptères. Long de 2 à 5 mm avec un corps cylindrique et court, il affiche une couleur brun foncé à rougeâtre. Il parasite de nombreux arbres car il se  nourrit du bois tendre situé juste sous l'écorce. Il pond également sous l'écorce et les larves se nourrissent de la sève des arbres, ce qui peut mener en quelques semaines à la mort de l'arbre. Il est donc classé dans la famille d'insectes dits « ravageurs » : les scolytidés (Scolytidae).

Peut-on lutter contre le scolyte ?

Aucun traitement chimique n'existe. Le seul moyen d'empêcher la colonisation est l'abattage. Dans les années 2000, des centaines d'épicéas ont ainsi été sacrifiés dans la région des Alpes. A chaque fois, il faut intervenir très vite pour intervenir. La lutte contre ce ravageur repose aussi sur la prévention.


Source © France 3 région



vendredi 24 avril 2015
La Commission européenne a autorisé, vendredi 24 avril, l'importation et la commercialisation de dix-sept OGM destinés à l'alimentation humaine ou animale et deux œillets génétiquement modifiés. L'autorisation, qui prend effet immédiatement, vaudra pour dix ans.

Les Etats membres pourront toutefois interdire leur utilisation sur leur territoire, selon une réforme présentée mercredi. Onze produits appartiennent à la multinationale américaine Monsanto.

La Commission précise que les autorisations concernent les produits suivants :


  • pour le maïs : MON 87460
  • pour les sojas : MON 87705, MON 87708, MON 87769, 305423 et BPS-CV127-9
  • pour le colza : MON 88302 
  • pour les cotons T 304-40, MON 88913 et LLCotton25 × GHB 614.

A celles-ci s'ajoutent 7 renouvellements :


  • pour les maïs : T 25 et NK 603, le colza GT 73 
  • pour les cotons MON 531 × MON 1445, MON 15985, MON 531 et MON 1445.
  • Enfin, ailleurs, la Commission autorise deux fleurs coupées transgéniques : œillets des lignées IFD-25958-3 et IFD 26407-2.

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19 Etats anti-OGM

Ces autorisations « étaient en suspens », car les Etats membres n'étaient pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.

Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront toutefois de manière individuelle interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire. Jusqu'à présent, la Commission autorisait les OGM après avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais se retrouvait systématiquement confrontée à l'hostilité des Etats anti-OGM et ne parvenait pas à obtenir de majorité qualifiée lors des votes.

Ces 19 Etats –  dont la France – à s'opposer aux cultures OGM ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu'en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d'urgence pour des motifs environnementaux et sanitaires. Les capitales pourront désormais évoquer des motifs de politique agricole, d'aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques pour interdire la culture des OGM.

Source © Le Monde



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Depuis jeudi dernier, de nombreux poissons morts flottent à la surface de l'Orne. La faute à une pollution accidentelle. De nombreuses espèces de poissons sont décimées

Mercredi soir, une conduite d'eau de récupération, chargée de nitrates, appartenant à l'usine AZOLOR, spécialisée dans les engrais liquides, a cédé.

Conséquence immédiate : une pollution de 13 kilomètres entre Jeandelize et Conflans.

Des barrages en aval et des retenues en aval ont été mis en place pour récupérer et incinérer les poissons, bien sûr impropres à la consommation.

Une véritable catastrophe pour les pêcheurs de la "Gaule Jarnysienne", qui venaient de placer des truites dans l'Orne au mois de mars, et qui perdent également de nombreuses autres espèces : brochets, perches, carpes, tanches, sandres, tout cela à quelques jours de l'ouverture de la pêche aux carnassiers.

Source © France 3 Région


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En moins d'un an, le ruisseau le Merdaillou, un affluent de la Garonne, vient de subir une nouvelle pollution. Une substance qui a détruit, une fois encore, la faune. La police de l'eau - l'Onema - n'a pas pu, hier, retrouver l'origine du pollueur…

«Depuis mai dernier, c'est-à-dire en moins d'une année, c'est la troisième pollution que nous subissons… Ce n'est pas normal, je suis certain que si cela avait été une rivière plus importante les autorités auraient certainement réagi plus promptement» lâche furieux l'un des riverains et usagers du ruisseau castelsarrasinois. En effet en mai et novembre dernier, le Merdaillou qui est un affluent de la Garonne, avait été lourdement pollué par des rejets d'hydrocarbures. Cette fois encore, c'est la découverte de centaines de poissons morts par les riverains du cours d'eau qui a donné l'alerte. «Ce qui est grave dans cette nouvelle pollution, assure un autre riverain, c'est que ce sont les poissons de surface et de fond qui ont été impactés. Ce qui indique qu'il s'agirait d'un polluant très toxique» qui n'a rien à voir avec les rejets d'hydrocarbure comme les fois dernières.

Une pollution en profondeur du cours d'eau

Une information que les agents de l'office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) - la police de l'eau - venus sur place, dès hier matin, pour tenter de remonter l'origine de cette pollution et d'identifier son auteur, auraient constaté. Seul hic pour les experts de l'Onema qui ont effectué des prélèvements sur les cadavres des poissons, la date de ces rejets toxiques : ces derniers remontant à deux à trois jours ne permettraient pas de déterminer l'origine du polluant. «Les orages de ce week-end ont probablement dilué le produit dans le Merdaillou tout en étant un vecteur de cette pollution (les importantes précipitations ayant pu faire raviner des produits phytosanitaires dans le cours d'eau, N.D.L.R.)» confirmait le patron de la Gaule Sarrazine, Patrick Domingon qui ne pouvait masquer son exaspération face à cette énième pollution affectant le cheptel de poissons de sa société de pêche et l'inertie des pouvoirs publics sur cette question. En attendant, les riverains du Merdaillou devraient une fois encore déposer plainte au commissariat alors que la précédente procédure transmise au procureur de la République n'aurait toujours pas abouti...

Où en est la procédure judiciaire ?

Le 28 novembre 2014, le polluant et l'usine castelsarrasinoise à l'origine de ce rejet pirate ou accidentel, avaient été identifiés par les agents de l'Onema. Ces derniers via Michel Blanc, le directeur de l'eau et de la biodiversité à la DDT, avaient transmis un rapport tant au préfet qu'au procureur de la République. Cinq mois plus tard, selon nos informations, la procédure qui n'aurait pas été classée, serait toujours en instance…

Patrick Domingon : «La question ce n'est pas seulement les poissons morts, mais l'usage de cette eau pour les cultures»

Dégoûté par cette situation, le président de la société de pêche de Castelsarrasin, Patrick Domingon ne mâchait pas ses mots tant face à l'inertie des pouvoirs publics que l'inconscience environnementale des pollueurs. «C'est un écœurement complet, mois après mois, cela continue sans que personne ne réagisse. Nous avons l'impression malgré les réunions et les engagements des uns et des autres de revenir toujours au point de départ» tonnait le responsable de la Gaule sarrazine qui ne souhaitant toutefois accuser personne, ni une profession en particulier. «Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que personne ne semble prendre la mesure des conséquences. La question, ce n'est pas seulement le nombre de poissons morts, mais l'usage qui est fait de cette eau polluée» insistait Patrick Domingon qui tire la sonnette d'alarme sur un possible problème sanitaire. «N'oublions, pas en effet que Le Merdaillou qui est alimenté par des siphons du canal et qui se jette dans la Garonne, est utilisé principalement par les arboriculteurs pour arroser leurs cultures et les riverains pour leurs jardins…» Et de conclure : «alors que je devrais être le premier averti de la situation notamment des suites données à la dernière pollution, je ne suis informé de rien.»

Source © La Dépêche

Un gigantesque réservoir de magma a été découvert sous la chambre magmatique du super-volcan de Yellowstone aux Etats-Unis, ont révélé jeudi des scientifiques ce qui selon eux permet de mieux évaluer les risques sismiques et volcaniques.

Mais ces chercheurs soulignent que cette découverte ne modifie pas à priori le danger jugé faible d'une nouvelle éruption de cette caldéra géante de 70 km sur 30 km, dont la précédente, cataclysmique, remonte à il y a 640.000 ans.

Ce réservoir, dont l'existence était soupçonnée, se situe à 45 km de profondeur. Il mesure 19 km de haut sur 64 km de long et 40 km de large. Il se trouve sous la chambre magmatique qui elle fait 10.400 km/cube.

Les roches en partie fondues qu'il contient rempliraient 11,2 fois le Grand Canyon du Colorado, ont calculé ces vulcanologues dont la découverte est publiée dans le journal scientifique américain Science.

Contrairement à ce l'on peut penser, les roches qui se trouvent dans la chambre sous le volcan et dans le réservoir ne sont pas complètement fondues mais se trouvent pour la plupart à l'état solide et spongieux. Elle sont très chaudes avec des poches liquides.

Ces scientifiques ont calculé qu'en moyenne 9% du magma de la chambre est en fusion. Cette proportion est de 2% dans le réservoir se trouvant en-dessous.

"Nous avons pour la première fois réalisé des images du système de plomberie volcanique sous Yellowstone", explique Hsin-Hua Huang, un chercheur dans le département de géologie et de géophysique de l'Université d'Utah, un des co-auteurs.

"Cela comprend la chambre magmatique sous la croûte terrestre déjà connue, plus ce réservoir de magma jamais détecté jusqu'alors qui relie la chambre supérieure au manteau en fusion", à plus de 700 km de profondeur, ajoute-t-il.

La découverte de ce réservoir permet désormais d'expliquer pourquoi le sol et les sources géo-thermales de Yellowstone émettent plus de dioxyde de carbone (CO2) que ne pouvait en produire la seule chambre connue jusque-là.

Cette découverte "nous aide aussi à mieux comprendre le système magmatique de Yellowstone ce qui nous permet d'utiliser ces nouveaux modèles pour faire une meilleure estimation des risques sismiques et volcaniques potentiels", estime quant à lui Fan-Chi Lin, également un des coauteurs de cette étude.

Yellowstone compte parmi les plus grands super-volcans du monde où se produisent fréquemment des secousses sismiques et où l'activité géo-thermale est la plus vigoureuse du continent.

En fait, "les risques sont les mêmes mais nous avons désormais un compréhension nettement meilleure et complète du système magmatique", estime Robert Smith, un chercheur et professeur retraité de géologie et géophysique à l'Université d'Utah.

Les trois dernières éruptions de Yellowstone qui s'étend sur trois Etats (Wyoming-Idaho-Montana), avaient recouvert de cendres la plus grande partie de l'Amérique du Nord et ont eu un impact sur le climat terrestre.

Si une éruption devait se produire aujourd'hui elle serait aussi catastrophique, selon ce géologue qui estime ce risque à un sur 700.000 annuellement.

Ce chiffre correspond à peu près à l'espacement entre les trois précédentes éruptions dont la dernière remonte à 640.000 ans. Les deux autres ont eu lieu il y a 1,2 million et deux millions d'années respectivement.

Cette dernière recherche s'est appuyée sur des techniques d'imagerie sismique un peu équivalentes à un scanner médical mais qui utilise les ondes sismiques au lieu des rayons X pour détecter les roches de différentes densités.

Source © AFP





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