Mobilité : à quand une consultation représentative ?

Aujourd’hui, Bruxelles n’offre pas de gestion dynamique de la mobilité. Rien pour lutter contre les embouteillages.

Pas de feux de signalisation connectés. Pas d’itinéraires alternatifs à offrir aux automobilistes. Pas d’évaluation en continue pour corriger, adapter et encore moins pour abandonner les projets qui ne fonctionnent pas.

À Schaerbeek les habitants du quartier Stephenson ont fait entendre leur voix car ils étaient fortement et négativement impactés par le 3e volet du plan Good Move.

Il faut le reconnaître, les plans de mobilité nécessitent le soutien des riverains, qui sont les premiers concernés par les nouveaux aménagements.

Le MR de Schaerbeek se réjouit donc de la prise de conscience de la majorité de la nécessité d’associer les citoyens des quartiers concernés à la mise en place du plan de mobilité et de l’organisation d’un processus de consultation citoyenne avec les habitants du quartier.

Il est nécessaire de prendre en compte les réalités locales propres à un quartier afin d’obtenir un retour suffisamment représen-tatif, et en même temps, ces consultations publiques doivent nécessairement être suffisamment large pour qu’elles soient représentatives.

C’est pourquoi le MR de Schaerbeek proposera au prochain conseil communal une motion qui demandera d’approuver un projet de mobilité qu’à la double condition que 50 % des personnes concernées par le projet aient émis une opinion et que 50% des participants aient exprimés leur soutien. L’objectif est une toute autre manière de gérer la participation citoyenne et de gérer la mobilité : une vraie gestion avec les habitants !

Angelina Chan
Conseillère communale

Schaerbeek info 370

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