Le patchwork nécessite des qualités de précision dans le tracé des gabarits et de méthode, le montage se faisant en général en bandes parallèles que l’on assemblent ensuite. Il demande également des connaissances dans l’harmonie des couleurs, la texture des tissus.

Trois valeurs sont nécessaires : claire, foncée, moyenne. Les couleurs de valeurs moyennes étant majoritaires. Il ne faut pas hésiter à augmenter les contrastes clair foncé et tissu uni tissu imprimé.

Les cotons sont les plus faciles à travailler pour débuter.

Il est nécessaire d’épingler sur un mur vertical quelques échantillons de tissus, de prendre du recul et de juger de l’effet obtenu à distance. L’ensemble doit être harmonieux et bien équilibré.

Je dessine les gabarits sur du carton peu épais aux dimensions exactes du dessin. Je trace le contour sur l’envers du tissu, et je coupe le tissu en laissant une marge de 5 mm pour les coutures.

Lorsqu’une couture est terminée, on la repasse sans l’ouvrir en disposant le surplus de couture du côté du tissu foncé. On peut aussi l’écraser avec l’ongle.

Lorsque le top est terminé, on procède alors à la mise en sandwich : doublure + molleton + top.

Il faut étendre la doublure coupée plus large que le top sur une table ou sur le sol et la scotcher de façon à ce qu’elle soit très tendue. On dépose le molleton dessus, lui aussi découpé plus large que le top, on le tend et le scotche. Enfin, le top est posé sur le tout, tendu et scotché sur le plan de travail.

On épingle les trois épaisseurs ensemble, tous les dix cm environ et on faufile le tout à l’aide du point de bâti. On commence toujours en partant du centre, en rayonnant autour de celui-ci. Cette façon de faire a pour but de chasser les fronces vers l’extérieur.

Le travail de quilting peut commencer ensuite. Un cercle à quilter assez grand est nécessaire, il permet d’éviter les fronces. Difficile à utiliser au début, il devient un outil indispensable par la suite. On utilise un fil spécial : Dual Coats (fil enduit de cire ce qui évite la formation de nœuds).

Des lignes de quilting sont tracées, elles représentent un travail de décoration non négligeable. Elles peuvent par exemple donner du mouvement à un travail trop statique, adoucir les formes carrés si on dessine les lignes courbes, apporter un nouveau centre d’intérêt au quilt si ce sont des dessins ethniques. Ce travail donne du gonflant à certaines parties du quilt, ce qui donne une troisième dimension.

Lorsque le quilting est terminé, on recoupe les bords bien nets, et on pose un biais sur le pourtour.

Ne pas oublier de signer et de dater l’ouvrage.