Ma vision de la mobilité à Bruxelles

Comme vous avez pu le lire dans mon résumé d’activités, je me bats depuis des années pour une mobilité moderne à Bruxelles, où la voiture garde la place dont les gens et dont l’activité économique ont besoin.

 

1. Chacun sait que la voiture reste indispensable pour une série de trajets. 

Tous les modes de transport doivent être développés mais il se fait qu’un seul mode, la voiture, est combattu par quelques idéologues, par ailleurs fort actifs.Handicaper la voiture, c’est non seulement porter atteinte à notre liberté mais c’est aussi handicaper l’économie de notre commune, de notre ville. C’est pourquoi j’ai adhéré à une association citoyenne, D.R.P qui milite, sans être extrémiste en quoi que ce soit, pour défendre les victimes de mesures anti-voitures. Bien sûr, nous n’avons pas le droit de rouler n’importe comment ni de parquer n’importe où !

L’idéologie anti-voitures développée par certains mouvements veut culpabiliser les automobilistes en utilisant des prétextes comme le dépassement des normes de bruit (alors que les bus sont les premiers facteurs de bruit dans certains quartiers), l’émission de gaz CO2 (alors que les voitures en Belgique n’émettent que 10% du CO2 produit) ou la pollution urbaine (la principale cause de pollution à Bruxelles est le chauffage des bâtiments).

Les détracteurs de la voiture vont jusqu’à prétendre que « la ville ne serait pas faite pour la voiture » mais les bouchons, les sens uniques excessifs, les obstacles de tous genres accentuent nettement les effets nocifs de la voiture. Et toutes ces objections vont disparaître avec l’adoption progressive de la voiture électrique !? Entre-temps, les automobilistes en Belgique payent 13 milliards de taxes : que reçoivent-ils en échange pour fluidifier le trafic?

 

2. Revenant à la mobilité en général, je suis évidemment positif envers les transports en commun quand ils sont confortables, assez fréquents, rapides et sûrs. Ainsi le métro doit être promu mais il faut savoir que certains responsables politiques, dans notre région, freinent au maximum le développement du métro car « cela libère de la place pour les voitures en surface ».  Plus sadomasochiste, on meurt ! 

Et où sont les parkings de transit pour les navetteurs autour de Bruxelles et les bruxellois de la 2ème couronne ? Celui près de la RTBF-VRT est tout à fait insuffisant (150 places) et est donc déjà complet tôt le matin. Plus de place pour ceux qui, venant d’Evere ou de Woluwé, voudraient prendre le prémétro à la station Diamant !

 

3. Le co-voiturage: ah oui! super à condition de s’arranger entre personnes travaillant dans la même société, quittant le domicile à la même heure et terminant de travailler à la même heure et ceci à condition que ces derniers n’aient pas l’un ou l’autre enfant à aller récupérer dans l’un autre école éparpillée un peu partout dans Bruxelles et ses environs.

Je milite donc pour le maintien pur et simple de la voiture moderne et non polluante (“propre”), nous sommes en démocratie et nous avons le droit de choisir notre qualité de vie, de nous déplacer individuellement dans notre véhicule, de suivre de suivre notre  itinéraire, notre horaire professionnel et gérer notre vie familiale, sociale nous-mêmes.

Encore une fois, tout est question de bon sens. Quand il y aura des transports en commun performants, rapides et sûrs, les gens réduiront l’usage de leur voiture. Mais il ne sert à rien  de pénaliser les automobilistes avant que des transports en commun performants soient mis en service.

A cette fin, je me bats contre les projets  qui visent à :

 

4. Mais se battre seul n’est pas efficace et c’est pourquoi je soutiens l’asbl D.R.P. car elle se met au service des victimes des mesures anti-voitures, étudie des projets de mobilité sur le terrain, défend les automobilistes par ses démarches, ce qui a déjà fait adhérer plusieurs milliers de membres.

Mais vous pouvez toujours m’approcher personnellement car la mobilité me tient à cœur : pouvoir parquer près de chez soi est une composante majeure de la qualité de vie des 450 000 familles bruxelloises ayant un titulaire d’une plaque d’immatriculation !

En conclusion, il faut certes protéger les usagers les plus faibles (piétons, usagers des 2 roues) sans pour autant pénaliser les automobilistes par principe et par idéologie.

Il faut développer le (pré) métro et exiger de la Région de réaménager la place Meiser (tunnel pour transports en commun et pour voitures).

Le démantelement du viaduc Reyers doit être accéléré et remplacé par un boulevard qui assure une fluidité de la circulation. Les riverains n'ont que trop souffert des bouchons depuis juin 2014.

Il faut enfin augmenter les places de stationnement, notamment en négociant avec les grandes surfaces, la mise à disposition d'emplacements supplémentaires la nuit. 

 

 

Pour en savoir plus sur l’asbl Droit de Rouler et de Parquer : www.drpasbl.be