L'Association

L'Orpaillage

L'Or

La FFOR

Les Mines

Les Championnats

La Littérature

La Législation

Où Trouver de l'Or ?

Les Outils

Terres Lointaines

Météo

FAQ

La Photothèque

La Boutique

Adhésion

Livre d'Or

Nous écrire

Retour

Les placers aurifères

On pourrait croire que les dépôts aurifères dans les rivières relèvent des caprices de la nature, comme le pensent les non-initiés. Mais les anciens prospecteurs disaient toujours que pour trouver de l'or, il fallait : Le chercher là où il était, avoir un peu de bon sens, travailler dur et avoir le sixième sens appelé intuition, qui n'est rien d'autre que la coïncidence entre le travail et la chance.

En fait, pour chercher un placer il suffit de connaitre ses conditions de formations, étroitement liés aux propriétés de l'or et aux forces mise en jeu par le déplacement de l'eau. Là aussi quelques principes simples sont à connaître.

l'or est dense, alors il descent:

Aussi bien le long des montagnes que tout au long du ruisseau, et de la même façon dans l'eau qu'à travers les sables et les graviers pour enfin se déposer sur le bedrock et encore mieux dans les fissures ou les marmites de géant. Mais il descent aussi dans le fond de la batée ou dans la sluice .

L'or est aidé dans son déplacement par toute agitation:

Plus le courant de l'eau est violant, plus l'or à tendance à se déplacer, c'est le fait même qui explique sans doute que l'on ne trouve pratiquement pas d'or dans la Romanche qui pourtant reçois les eaux de la Gardette  ( Mine d'or ), mais par contre on en trouve dans le Rhône au niveau de Lyon ou de Valence.

Les remous favorisent les concentrations et les dépots sur le bedrock de même que le mouvement que l'on impose à la batée facilite la concentration au fond et au centre.

L'or va au plus court :

Au cours de son déplacement dans un ruisseau sinueux, l'or ne va pas épouser toutes les formes du ruisseau, mais bien au contraire, il va les atténuer. Cette observation, assez difficile a admettre au premier abord peut se visualiser à l'aide d'une petite expérience :

Il suffit de jeter dans un ruisseau un chiffon sec, tant qu'il ne prendra pas l'eau, il suvra parfaitement tous les déplacements du courant parce qu'il sera léger et restera en surface.

Si vous réalisez la même expérence avec le même chiffon, mouillé cette fois, il sera plus lourd et se déplacera dans l'eau, mais ne suivra plus le même chemin que précédement. L'or étant très lourd, ses déplacements peuvent-être assimilés à ceux du chiffon mouillé, mais de façon beaucoup plus marquée.

L'or se concentre dans les arrêts de sa progression:

De même façon que votre déplacement peut-être arrêté par un mur, l'or est arrêté dans ces déplacements par des obstacles divers, rochers, digues, arbres, barrages de toutes formes et de toutes natures. Comme votre chiffon mouillé, il lui faut peu de chose pour qu'il s'arrête, ou qu'il s'accroche et se fasse piéger. C'est ce que la nature a réalise parfaitement avec les racines d'arbres, les herbes, les mousses ou les rochers. L'or étant fin et malléable, il s'accroche depuis très longtemps puisque certains se permettaient d'arracher les souches d'arbres, de les couper et les faire sécher, pour les faire bruler et de passer à la batée toutes les cendres afin d'en récupérer l'or.

L'or se concentre si le courant perd de sa force

La force permettant le déplacement de l'or est dûe à la puissance du courant d'eau. Si la puissance diminue, les effets diminuent d'autant. De même si le volume de l'eau augmente ( orages ), ou s'il diminue ( fermeture d'un barrage ou sécheresse ) , la puissance et la vitesse du courrant subissent les mêmes variations.

Cette observation nous permet d'affirmer que les grandes migrations d'or ne se réalisent qu'en période de crues vraiment exceptionnelles.

De ce fait, les placers ne se forment que très lentement au cours des siècles puisque les dépots sont relativement  rares. Quant aux petites concentrations parfois très riches, elles se forment tous les jours au grès du courant dès que la conformation du terrain le permet.

L'or se plie aux principes précédents en fonction du poids et la forme des échantillons :

A conditions identiques de déposition, de l'amont vers l'aval nous trouverons des échantillons:

Les plus volumineux car plus lourds.

Les plus ronds puisque offrant peu de prise.

Les plus minces puisque qu'oofrant la plus grande surface portante.

Les plus petits, puisque les plus légers.

Cependant un problème reste posé : Les pépites. Certains cours d'eau ne donnent pratiquement jamais de pépites, alors que d'autres ne fournissent que peu d'or en paillettes, mais des pépites dont la taille varie de quelques grammes à quelques centaines de grammes. La Welcom Stranger trouvée en Australie pesait 85 Kg.  Suite ...