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Efonge Isek’Ofeta Jean Pierre alias Gina wa Gina

Chanteur Auteur-compositeur interprète (Congo RDC)

Prénom : Jean-Pierre
Surnom: Gina wa Gina, Poète, né à Kinshasa, le 13 mai 1953.

Ses débuts

Fils de Corneille EFONGE de souche “MONGO”, ressortissant de la province de l’Equateur et d’Élise LISIMO, de souche mongando (famille de Justin Disasi), Jean-Pierre EFONGE donne très vite des signes de grande aptitude pour la musique. Doté d’un puissant organe pour le chant, Efonge entre très jeune à la chorale de la paroisse saint Paul de la commune de Barumbu à Kinshasa.
 
Sa carrière musicale proprement dite débute à 13 ans. Il commence en 1969, comme chanteur dans un orchestre des jeunes LE MAPS LYAMBULE d’un nommé Toussaint Bobabo, lui même chanteur du même groupe aux côtés d’Evoloko Joker, Paki Lutula qui est le guitariste au sein de cet ensemble fondé pour agrémenter principalement les bals de vacances, les surboum, les anniversaires, etc…

L’orchestre Zaïko

En plein milieu de l’année 1969, Evoloko quitte ce dernier groupe et rejoint l’orchestre Zaiko en gestation. A la fin de cette même année 1969, Evoloko ainsi que bon nombre d’amis convainquent Gina de faire son entrée dans l’ensemble zaiko. Mais Gina demeure hésitant. En fin de compte, les pressions devenant de plus en plus persistantes, les amis finissent par avoir raison du chanteur. Parmi ceux qui pèsent de tout leur poids pour le persuader, citons Gaby, frère aîné de Jean-Marie Molato, André Bita, DV Moanda, Marcellin Delo, membre du comité Zaiko, Damien Ndebo, premier bassiste de l’orchestre ainsi que Mavuela Somo.

Efonge Gina, habitant sur la rue prince de liège à la gombe, l’un des quartiers cossus de la ville de Kinshasa, sort d’une bonne famille et appréhende d’embrasser la carrière musicale. Mais, le cœur l’emportant sur la raison, il se laisse convaincre et rejoint ses camarades dans Zaiko. C’est le début d’une carrière fulgurante qui connait son apothéose avec les années “CAVACHA”.

Compositeur et arrangeur de talent

Gina wa Gina compose sa première chanson intitulée “CONSOLATION”. C’est une révolution tant dans la thématique que dans la manière de chanter, le nom de GINA est désormais sur toutes les lèvres. Le jeune prodige fait alors écarter son talent au travers des œuvres telles : CELE CELIO, YO NALINGA AIME, BP YA MUNU, OMIBONGISA, etc…

En outre, l’artiste se distingue dans l’arrangement de certaines chansons qu’apportent des tiers. La formidable aventure, qui secoue la jeune génération de l’époque, imprime sa marque au travers des danses emblématiques réparties de la même ci-après : 1970, 1971, 1972, 1973: Cavache, 1974: cavache tambour + wondostock, 1975, 1976: choquez+Siatapata…

Le succès avec Zaiko Langa Langa

Zaiko, transformé en Zaiko Langa Langa, domine littéralement le monde de la musique congolaise et devient le porte-étendard d’une troisième tendance. En effet, par rapport aux orchestres T.P. OK.JAZZ de Luambo Franco et Afrisa international de Tabu Ley Rochereau, cet ensemble arbore une identité propre se démarquant complètement des deux écoles.
Hélas, de nombreuses personnalités musicales peuplent le groupe. Et, son immense succès engendre des querelles de leadership qui le minent, finissant du même coup, par le diviser, c’est ainsi que peu à peu, quelques grands ténors tentent des expériences nouvelles. A la fin de l’année 1977, GINA crée l’orchestre LIBANKO qui à l’origine se veut un simple NZONG NZING.

Ainsi, Gina Wa Gina réalise certains enregistrements avec des amis qu’il trie sur le volet. Parmi les artistes qui participent avec GINA à ces entourloupes, l’on peut citer : BELOBI MERRYDJO, MATIMA MPIOSO, BOZI BOZIANA, DJO MALI, LUKOMBE SHIMITA, MONZA 1er.
Devant le succès que rencontrent les œuvres “DEBAT”de Gina, “SELEMANI” de Bozi Boziana, “DADA” de Matima Mpioso et surtout sur demande insistante du public, Gina wa Gina décide de transformer Libanko en orchestre à part entière. Signalons que c’est le groupe Libanko et non pas Zaiko qui avait procédé à l’enregistrement de “BONGO BOUGER” de Teddy Sukani.
La fin de l’année 1977 voit Gina larguer sur le marché avec l’accompagnement du groupe Libanko, des œuvres telles que : LIBANKO NA NGAI et YAKA YAKA TOZONGANA.

Une carrière solo en France

En 1978, Gina wa Gina s’envole pour la France afin d’y parfaire ses études et entamer en même temps une carrière musicale en solo. Depuis, le chanteur compte à son actif, l’enregistrement de “MANDANDA” ainsi qu’un remake de quelques anciens succès avec le concours du guitariste Pépé Felly Manuaku.

Autres informations sur sa carrière

En 1999, il devint le président du groupe le quatro Langa-Langa, qui est composé des artistes musiciens issue du clan Zaiko Langa-Langa : PAPA WEMBA, BOZI BOZIANA, EVOLOKO JOKER, GINA WA GINA, sous la direction artistique de Sec Bidens, ainsi l’album “GRAND JOB” une production signé JPS PRODUCTION. Ce groupe ponctuelle pour des concerts et des enregistrements occasionnels.
En 2000, le quatro de Langa-Langa fait appel à Pépé Felly Manuaku dans un album “QUATRO+1”, où, le grand prêtre Gina wa Gina, signa trois chansons “LA BELLE DE OUESSO, ELENGUI et DECHEANCE”.

En 2010, il est nommé conseiller artistique au ministère de la culture et des arts.
En 2012, les anciens du clan langa langa, il s’agit de : Pépé Felly Manuaku, Evoloko Joker, Gina wa Gina, Bozi Boziana, se retrouvent en studio pour un album “REGARDS CROISES”, cet album n’a pas fait long feu par manque de promotion adéquate…

Biographie écrit par : Jean-Pierre François NIMY NZONGA.
Revue et Corrigé par : Henry-noël MBUTA VOKIA.

Gina wa Gina

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