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25.04.2024

Le colloque 2024 de la Pensée militaire aura pour thème "La guerre, demain ?"

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Le colloque 2024 de la Pensée militaire de l'armée de Terre aura pour thème "La guerre, demain ?". Il aura lieu à l'Ecole militaire, amphi Foch, le 7 mai de 9h à 14h

Une équipe "bleue" composée d’experts civils proposera des solutions répondant à un scénario en trois phases conçu et présenté par "Horizon de combat", programme porté par la Direction générale de l’armement (DGA), et introduit par des grands témoins. Les échanges seront modérés par Monsieur Nicolas Minvielle.

1ère phase : Introduite par son excellence Monsieur Emmanuel Mignot, ambassadeur de France près la république d’Estonie. Dans un avenir proche, l’armée de Terre doit engager une division au sein d’une coalition sous le commandement de l’OTAN afin de protéger les États baltes d’une tentative d’annexion.

2e phase : Introduite par Madame Sophie Sidos, présidente du Conseil d’administration des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF). Alors que la France est engagée dans les pays baltes, le chaos provoqué par des troubles communautaires et des incursions djihadistes au nord du Liban conduit le pays à solliciter une aide militaire de la France, qui prend la tête d’une coalition européenne et engage une brigade interarmes.

3e phase : Introduite par maître Thibault de Montbrial, avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI). Cependant, des troubles (attaques CYBER, terrorisme, subversion) conduisent le gouvernement à renforcer l’engagement des armées sur le territoire national. Ce scénario conduira les experts civils à interroger le contrat opérationnel de l’armée de Terre dans toutes ses dimensions.

Pratique
Accueil et filtrage de 8H à 09H15 Accès au 5, place Joffre - 75007 Paris (piéton uniquement)
Inscriptions via ce lien
Réponse souhaitée pour le 26/04/2024 au plus tard.

MCO terrestre: la SIMMT s'intéresse à l'offre de services du privé

flamme.pngLa structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) vient de diffuser une demande d'informations au profit des forces armées. Cette DI a pour objet de recueillir des informations d’entreprises ou regroupement d’entreprises sur leur positionnement stratégique potentiel dans les segments du maintien en condition opérationnel des matériels terrestre militaires (Blindés-Artillerie, Mobilité-Génie, Moyens Transverses, Systèmes d’Information, de Commandement et de Renseignement, SCORPION et Equipements du Combattant).

Il s'agit de recenser "les capacités et les savoir-faire actuels et futurs, ainsi que les types d’offres potentielles par les entreprises dans les sept prochaines années".

Cette DI s'inscrit dans l'évolution de la La base industrielle et technologique de défense de la maintenance terrestre (BITD-MT)  qui doit prendre en compte :
- la maturité des services et offres modernes, notamment d’origine civile,
- les risques de restrictions dans les chaines d’approvisionnement sur et en dehors du territoire métropolitain,
- un contexte évolutif et aléatoire d’engagement des Armées françaises,
- les capacités offertes par la technologie.

L’objectif principal de la présente DI est de faire connaître à la SIMMT les capacités à venir des entreprises:
- à identifier et de fédérer un tissu industriel pérenne
- à répondre aux besoins verticaux (prestations) ou/et transversaux (gestion de parc) du MCO terrestre,
- en opérant sur un ou plusieurs parcs de matériels militaires terrestres, 
- en sécurisant les approvisionnements de matières, rechanges et réparations sur plusieurs années, dans un contexte d’emploi des matériels intégrant l’entrainement des forces, des opérations intérieures, la guerre ou le combat de haute intensité en tout lieu.

 

Conférence à Rennes sur le combat futur : regard sur la guerre de demain

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Après la doctrine "Guerre Zéro Morts", allons-nous vers le conflit "Zéro soldats" où des outils de haute technologie remplacent le combattant ? Comment faire face à cette guerre moderne de plus en plus technologique, où "gagner la guerre avant la guerre", nouvelle stratégie des armées françaises, revisitée et inspirée de Sun Tzu dans "L'Art de la Guerre", est le leitmotiv géopolitique et technologique de la décennie à venir. Comment l'Armée de Terre se prépare au combat futur ? L'Humain reste-t-il au cœur des conflits modernes ?

Date et heure de la conférence:
mercredi 15 mai - 19h, à l'INSPÉ de Bretagne (Amphithéâtre Condorcet), 9, rue Pierre Legrand, Rennes

Modalités pratiques:
Inscription par mail à emzd-rennes-com.ogzds.fct@intradef.gouv.fr ou au 02 23 35 26 35 à la cellule communication
Réponse souhaitée avant le mardi 14 mai 2024
Les places sont limitées : inscription obligatoire

 

24.04.2024

Une 56e cession américaine d'une valeur d'un milliard de dollars pour Kiev

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Le président Biden a promulgué ce mercredi le plan d'aide américain à l'Ukraine en guerre contre la Russie.

L'encre n'était pas encore sèche dans le parapheur qu'il a annoncé qu'une première livraison d'équipement militaire allait partir pour Kiev "dans les prochaines heures". 

Cette cession qui s'inscrit dans la procédure de Presidential Drawdown Authority permet à l'administration américaine de ponctionner des armes, des munitions et des équipements directement dans les arsenaux des armées américaines et de les livrer à Kiev.

Cette nouvelle cession tant attendue par les forces ukrainiennes a une valeur d'un milliard de dollars et survient immédiatement après le double vote du Congrès pour fournir une aide près de 62 milliards de dollars à l'Ukraine. 

Le "package" répond aux attentes de Kiev qui réclamait des moyens de défense antiaériennes pour défendre civils et soldats ukrainiens, des obus pour son artillerie condamnée à tirer avec parcimonie à cause de la pénurie de munitions, des armes antichars et des blindés.

Le détail de cette cession est impressionnant: des missiles sol-air Stinger, des missiles air-air RIM-7 et AIM-9M, des munitions de petits calibres pour l'infanterie et pour l'artillerie sol-air qui lutte contre les incursions de drones, des roquettes pour les systèmes High Mobility Artillery Rocket Systems (HIMARS); des obus de 155mm, de 105mm et de 60mm, des missiles antichars TOW et Javelin, des charges de démolition pour le génie, des mines anti-personnel Claymore, des équipements de visions nocturnes, des pièces détachées...

La cession porte aussi sur des véhicules de combat dont des blindés de combat de l'infanterie de type Bradley (photo ci-dessus Oz Suguitan, U.S. Transportation Command), des MRAP (véhicules de transport qui résistent aux mines, des blindés légers de type Humvees, des camions de transport tactique et de dépannage

A lire ici la Fact Sheet on U.S. Security Assistance to Ukraine de ce 24 avil 2024.

Divergence à Cherbourg avec le démarrage de la chaufferie nucléaire du sous-marin nucléaire d’attaque Tourville

le sous-marin Tourville, 3ème de la série Barracuda, à Cherbourg copyright J-C Moschetti-REA-TA (1).jpg

Ce 24 avril 2024, le programme Barracuda a franchi une nouvelle étape avec le démarrage de la chaufferie nucléaire du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville, troisième sous-marin de la série, en cours d’achèvement et d’essais à Cherbourg (photo JC Moschetti). 

La chaufferie nucléaire des sous-marins du programme Barracuda a été développée sous la maîtrise d’ouvrage du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le démarrage de la chaufferie nucléaire, appelé "divergence", réalisé par les équipes de Naval Group et TechnicAtome avec le soutien de l’équipage d’armement du sous-marin, consiste à enclencher pour la première fois une réaction nucléaire maîtrisée dans le cœur du réacteur nucléaire de propulsion du navire.

Réalisée après autorisation du Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense (DSND), cette étape sera suivie par la phase des essais à la mer du SNA Tourville, à l’été 2024.

Les trois derniers sous-marins du programme Barracuda (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement à différents stades de construction, et leurs livraisons s’échelonneront jusqu’à l’horizon 2030.